Département de la Sangha : Pour une meilleure valorisation de l’unité forestière d’exploitation de Pikounda-Nord

Photo : Michel Elenga.

Le Ministère de l’économie forestière et du développement durable, en partenariat avec la société C.i.b-Olam (Congolaise industrielle des bois) a organisé une session extraordinaire du comité de pilotage du projet Redd+ de l’U.f.e (Unité forestière d’exploitation) de Pikounda-Nord (département de la Sangha). Ouverts par Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et du développement durable, dans la salle de conférence dudit ministère, le vendredi 27 septembre 2013, à Brazzaville, les travaux de ce comité ont permis d’édifier les  participants sur les différentes étapes atteintes par le premier projet Redd+ au Congo. 

La session extraordinaire du comité de pilotage du projet Redd+ de l’U.f.e (Unité forestière d’exploitation) de Pikounda-Nord a réuni près d’une trentaine de participants, venus du Ministère en charge des forêts,  de la préfecture et du conseil départemental de la Sangha, de la sous-préfecture de Pikounda, des directions générales de l’environnement, des finances et du plan, de la société C.i.b-Olam et de la présidence de la République. 

Le projet Redd+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation forestière, ainsi que de la conservation et de la gestion durable des forêts) de Pikounda-Nord a démarré à la demande de la société C.i.b-Olam, avec l’accord du gouvernement, pour la réalisation d’une étude de faisabilité. Le processus de sa validation et de sa vérification s’est achevé. Le passage réussi de cette étape de validation et de vérification fait du projet Redd+ de l’U.f.e Pikounda-Nord, le premier projet de type aménagement forestier durable, qui a abouti à ce niveau. 

Faisant partie des politiques nationales, le projet Redd+ doit permettre de lutter contre la pauvreté, d’encourager l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, de développer les activités alternatives en faveur des populations locales et autochtones et s’associer à d’autres initiatives pour promouvoir des techniques agricoles nouvelles et respectueuses de l’environnement, tout en contribuant au respect des règles et des normes environnementales par les projets de développement. La République du Congo a été sélectionnée par le F.c.p.f (Fonds de partenariat pour la carbone forestier) de la Banque mondiale et le programme Onu-Redd, pour la mise  en œuvre du processus Redd+, qui porte sur la réduction des gaz à effet de serre, et qui est lié à la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone forestier. 

La société forestière C.i.b-Olam, en collaboration avec le Ministère de l’économie forestière et du développement durable, s’est engagée la première, à mettre en place les bases conceptuelles d’un projet Redd+ à l’échelle de l’U.f.e Pikounda-Nord, pour une meilleure valorisation de cette U.f.e, à travers la génération et la commercialisation des crédits de carbone. 

Ouvrant les travaux, Michel Elenga, a indiqué: «Le projet aura, sans nul doute, de nombreux défis à relever. C’est là l’intérêt, pour  vous, de capitaliser cette importante phase de conceptualisation des approches techniques, financières et commerciales sur le carbone forestier de l’U.f.e Pikunda-Nord». Il faut noter que le projet Redd+ vise à protéger 92.530 hectares de forêt vierge congolaise, légalement désignée comme concession d’exploitation forestière. La zone du projet est composée de 60% de forêt mixte de terres fermes et 40% de terres inondées.

L’activité principale du projet Redd+ Pikounda-Nord est l’annulation des activités de dégradation programmées par l’exploitation sélective de la forêt, tout en prenant la décision de protéger et de préserver la biodiversité de la zone du projet.

Par Jrang An@go.

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