Coopération : des opérateurs économiques belges étudient les opportunités d'investissement au Congo

Photo 1 : La tribune des intervenants. Photo 2 : Les invités belges et congolais. 
La République du Congo dispose d'un potentiel d'investissement dans des domaines variés qui intéresse la Belgique. Une mission économique belge s'est imprégnée des opportunités existantes pouvant intéresser les opérateurs économiques belges
L'ambassade de la Belgique, en partenariat avec la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et des métiers de Brazzaville et le gouvernement, a organisé, le 13 décembre, une mini-rencontre avec des hommes d'affaire congolais. Cette mission d'exploration a été élargie à quelques partenaires au développement du Congo ainsi qu'au système des Nations unies. Elle a connu la participation de la ministre des Petites et moyennes entreprises chargée de l'artisanat, Yvonne Adélaïde Mougany.
Les invités à cette rencontre ont écouté les différents orateurs dépeindre la réalité congolaise dans les secteurs socio-économique et commercial. Le credo qui se dégage de ces interventions est que le Congo a un réel potentiel d'investissement qui repose sur la diversification de son économie. C'est un bon site d'affaire dans les secteurs tels que l'éducation, la santé, les mines, l'énergie, l'agriculture, l'élevage, l'artisanat, etc. Plusieurs cas de figures ont été exposés, venant affirmer les propos des orateurs.
Par exemple, la représentante de la Banque mondiale, Sylvie Dossou Kouamé, a salué, entre autres, la suppression de la parafiscalité, la réduction à 48 heures des formalités débouchant sur la création d'une entreprise, l'amélioration du climat des affaires ainsi que l'existence depuis 2009 d'un code de marché public. Il a toutefois été relevé que le taux de pauvreté est important malgré la croissance signalée, avec un taux de chômage estimé à 42 %.
D'autant plus que sur le plan alimentaire, le Congo dépend à 85 % de l'extérieur. Et le secteur de l'énergie reste encore un handicap, empêchant les entreprises d'être productives. Dans le cadre des ressources humaines au Congo, 82,8 % de la population est alphabétisée. Mais il y a une inadéquation entre les compétences disponibles et les besoins du marché de l'emploi. Ce qui reste l'un des multiples défis à relever pour le pays. Rappelons que le Congo est classé 183e sur les 185 pays dans le Rapport Doing Business.
« L'information que vous ramènerez est celle qui vous permettra de prendre la décision d'investir ou pas au Congo. Nous attendons que vous puissiez revenir pour nous dire dans quel secteur vous voulez intervenir », a conclu Yvonne Adélaïde Mougany, qui a assisté à ces différentes présentations.
Notons que les différentes présentations ont été animées par : le représentant de l'Union européenne et celui de la Banque de développement des États de l'Afrique centrale ; la représentante par intérim du Système des Nations unies et celle de la Banque Mondiale.

Par Jrang An@go.                                                                 Retrouvez-nous sur Google+

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Afric oil & Gas corporation : Le ministre André-Raphaël Loemba a inauguré la station-service Afric’ Trois Francs de Bacongo

S.n.e (Société nationale d’électricité) : Des perturbations d’électricité annoncées à Brazzaville et Pointe-Noire

Secteur privé : les chefs d'entreprise de Pointe-Noire souhaitent un accès plus facile aux crédits