Total E&P Congo : 2014, une année de transition vers Moho Nord, en synergie avec le tissu industriel local
Photo : Babak Bagherzadeh.
La traditionnelle cérémonie de vœux à Total E&P Congo a eu lieu, le 24 janvier 2014, au Derrick, à Pointe-Noire, autour d’un cocktail dinatoire, sous le patronage du directeur général, Babak Bagherzadeh, en présence de nombreux invités, des chefs d’entreprises, des autorités administratives et politiques locales et des représentants des organisations de la société civile. L’occasion était mise à profit pour faire le bilan des actions réalisées l’année dernière par la filiale pétrolière française et projeter l’avenir en cette année de transition, avec comme point d’orgue, le champ Moho-Nord, en mer très profonde, à environ 75 Kms au large de Pointe-Noire, avec une contribution industrielle significative des partenaires locaux.
L’année 2013 a été riche en évènements pour l’ensemble des entités de Total E&P Congo et pour toutes ses activités. Une année au cours de laquelle de nombreux chantiers ont été lancés, préparant ainsi l’avenir de la filiale. Les convives à la cérémonie de vœux l’ont constaté, à travers la projection de deux documentaires vidéo retraçant les différentes réalisations qui jettent le pont de la transition vers l’avenir.
Dans son allocution de circonstance, Babak Bagherzadeh a d’abord salué les efforts consentis par ses collaborateurs, pour l’observation des règles de sécurité et auxquelles l’ensemble des partenaires industriels et sous-traitants ont adhéré. Entendu que la sécurité est une priorité pour le groupe Total. C’est pourquoi, en 2014, Total E&P Congo poursuivra sa détermination à réaliser ses activités, en toute sécurité, avec pour objectif: zéro accident.
En matière de production, la moyenne de la filiale en 2013 a été de 135.000 barils de pétrole par jour. Une production en baisse par rapport aux années précédentes, pour diverses raisons, notamment l’arrivée à maturité de certains champs dont il faut optimiser la production. D’ailleurs, pour maintenir son socle de production, Total E&P Congo a entrepris, au cours de l’année dernière, de nombreux travaux permettant de préserver l’intégrité de ses installations. C’est ce à quoi répond la mise en arrêt de la production de Nkossa, dont les travaux de maintenance ont mobilisé environ 900 personnes, pendant deux mois. 2014, année de transition.
En 2014, de nombreux forages et interventions sur puits sont programmés sur les champs existants. Avec comme point d’orgue, cette année, le projet Moho-Nord, dont il faut respecter le planning et les engagements. A ce propos, le directeur général a rassuré le personnel et les partenaires: «D’ores et déjà , je peux vous rassurer, tout est en marche pour que cet objectif soit atteint. A titre d’illustration, permettez-moi de citer deux faits marquants: les têtes de puits sous-marines sont maintenant en cours d’usinage et la construction de la coque de la T.l.p a démarré».Cette annonce a conforté plus d’un participant à cette soirée de vœux, particulièrement les partenaires industriels. Car, le projet Moho-Nord va contribuer significativement au développement des P.m.e/P.m.i (Petites et moyennes entreprises et industries) locales, pour le fait que Total E&P Congo a imposé à ses contractants internationaux, un important plan de fabrications locales.
C’est là une grande opportunité pour mettre en valeur le savoir-faire des entreprises congolaises. Et déjà , sur le yard d’Ilogs (dans le Port de Pointe-Noire), où opèrent les sociétés Friedlander et Technip, a été fabriquée, localement, la première pièce du projet Moho-Nord. La ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat, Mme Yvonne Adélaïde Mougany, et celui en charge du développement industriel ont, d’ailleurs, visité cet atelier, en décembre dernier. A cette occasion, quatre entreprises congolaises intervenant sur le chantier, notamment Chapet Congo, Gid, Setra et Ilogs ont pu présenter leurs domaines d’activités à la délégation gouvernementale.
Cet aspect de contenu local mis en évidence par le directeur général de Total E&p Congo dans son discours, est l’un des leviers prioritaires pour lequel la société s’est engagée auprès des autorités congolaises, pour contribuer à l’émergence d’un tissu de P.m.e-P.m.i locales compétitif et diversifié. L’année 2014 sera donc l’année de la montée en puissance d’initiatives permettant tant soit peu, la diversification de l’économie, en favorisant la formation professionnelle et le transfert de compétences ou de technologie. C’est d’ailleurs dans ce cadre que Total E&P Congo a organisé en partenariat avec le Chambre de commerce de Pointe-Noire, une mission économique dite Oil & Gaz qui a permis la rencontre d’une trentaine de chefs d’entreprises françaises avec leurs homologues congolais, dans le but de nouer des relations d’affaires gagnant-gagnant. Et dans le cadre de la formation, Total E&P Congo a initié le renforcement des capacités d’une trentaine d’entreprises congolaises qui suivent actuellement une formation dans les domaines de la supervision H.s.e et qualité. Objectif: atteindre les standards internationaux.
Toutes ses actions s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. «Notre volonté est d’agir pour un développement durable au Congo dans les domaines socioéconomiques», a affirmé Babak Bagherzadeh, avant de citer les principales réalisations de sa société dans les domaines de la santé (lutte contre le V.i.h-Sida) et de l’éducation.
En ce qui concerne la gestion des ressources humaines, Total E&P Congo va poursuivre, dans les années à venir, sa campagne de recrutement de jeunes cadres et techniciens congolais. «Ces cinq dernières années, 310 nouveaux collaborateurs congolais nous ont rejoints, soit en moyenne 62 collaborateurs par an. Ce rythme de recrutement sera maintenu avec une moyenne de 65 collaborateurs par an dans les prochaines années… En interne, nous poursuivons toujours notre politique de formation et de promotion de nos collaborateurs à des postes de responsabilité…», a dit le directeur général. En somme, l’année 2014 est, chez Total E&P Congo, une année complexe de transition, en vue des grands challenges à relever à partir de 2015, notamment l’entrée en production, prévue au troisième trimestre de 2015, du premier volet, le champ Moho phase 1bis (11 puits sous-marins au Miocène), à hauteur de 40.000 barils équivalents pétrole par jour (B.e.p/j), du projet Moho-Nord.
Par Jrang An@go.
Commentaires
Enregistrer un commentaire