Revente des cadeaux de Noël, c'est aussi un business
Près d'un tiers des français reconnaissent d'avoir revendu au moins une fois un cadeau de noël. Même si le sujet est taboue, avec la crise, ce marché de l'occasion est un véritable business. Le Site Price Minister estime ainsi à 2 millions le nombre d'annonces posées par des particuliers pour la revente. Avec un démarrage, dès le 24 décembre au soir.
Pour Price Minister, Noël c'est aussi en janvier. Le site d'achat vente d'occasion enregistre en décembre et janvier ses meilleurs mois. "Pour vous donner une idée, janvier c'est 50% plus gros que septembre", estime Olivier Mathiot, co-fondateur du site. D'accord, mais ça pèse quoi ? " Grâce à la revente, le chiffre d'affaires de janvier sera aussi gros que décembre, ce qui fait plus 50 % que septembre en comparaison...Sur les quelques semaines qui suivent Noël, on estime à 2 millions le nombre d'annonces posées par des particuliers pour la revente", précise Olivier Mathiot. Le site attend près de 3 millions de connexions par jour, avec un démarrage dès le 24 decembre au soir.
Il faut dire que la revente des cadeaux de Noël est un phénomène qui, certes toujours tabou, n'en est pas moins toujours d'actualité et un peu plus lucratif chaque année. Selon une étude réalisée par Vovici EFM pour Price Minister, 30,1% des 1.687 personnes interrogées ont reconnu avoir revendu au moins une fois un cadeau de Noël, contre 20,1% un an plus tôt. La revente s'accélère donc, même si le passage à l'acte est encore un peu frileux. " La majorité des gens se dise prêt à vendre. Mais la majorité ne la fait pas encore " remarque Olivier Mathiot.
Dans cette étude, Price Minister souligne qu'un quart des personnes ayant reçu un cadeau à Noël 2010 s'est dite non satisfaite. Et forcément, le contexte économique n'est pas étranger non plus à cette progression de la revente, même s'ils ne sont que 8,7% à affirmer cash " préférer récupérer de l'argent " dans les motifs d'insatisfactions constatés dans l'étude. Sans en informer la personne qui leur avait offert le cadeau (82,8%) pour autant.
Un tabou que la crise n'est donc pas encore prête à lever. La moitié des personnes sondées indique en effet " être déçues d'apprendre qu'un cadeau qu'elles avaient offert a été revendu ". Revendre, ça ne vaut pas encore le plaisir d'offrir.
Sébastien Pommier pour LEntreprise.com, publié le
Par Jrang An@go.
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