Zones économiques spéciales : la Banque mondiale note quelques progrès significatifs

Le directeur chargé des opérations pour le Congo et la République démocratique du Congo, Eustache Ouayoro, s'est entretenu le 12 décembre avec le ministre de tutelle, Alain Akouala Atipault
Pendant plus d'une heure, les deux personnalités ont passé en revue les progrès qui ont été accomplis jusqu'à présent. Ils ont évoqué les prochaines étapes à franchir, surtout après le passage au Congo il y a peu d'un grand nombre de partenaires étrangers, notamment, les Singapouriens, les Mauriciens et d'autres bureaux d'étude.

« Ce qui est important, c'est qu'il y a une forte volonté des autorités congolaises en commençant par le président de la République, de faire avancer ce programme des zones économiques spéciales. Parce que, fondamentalement, il faut que l'économie congolaise se diversifie car elle est trop axée sur le pétrole. Il faut donc aller vers d'autres gisements tels que, les mines, les forêts, l'agriculture et les services. Le Congo occupe une place géographique assez intéressante dans la zone de l'Afrique centrale. Il doit tirer profit de ses atouts. Cette diversification de l'économie doit passer certainement par les zones économies spéciales », a déclaré le directeur des opérations de la Banque mondiale pour les deux Congo.

La Banque mondiale se dit également déterminée à travailler avec les autorités congolaises, pour améliorer l'efficacité de la dépense publique. « Le Congo investit beaucoup d'argent dans ses infrastructures. Il faut que ses ressources servent et qu'elles donnent de meilleurs résultats. En regardant la télévision nationale congolaise, nous constatons que des progrès importants ont été réalisés dans les domaines des routes et de l'énergie. Il faut poursuivre dans cette direction mais il faut également s'assurer que ces investissements sont productifs, qu'il existe des ressources suffisantes pour assurer la maintenance de ces infrastructures. Vous savez aussi que les indicateurs du développement du Congo sont assez faibles en ce qui concerne la mortalité maternelle, la couverture vaccinale et la situation sanitaire des enfants. Donc nous devons travailler afin d'améliorer ces indicateurs humains », a-t-il précisé.
 
Eustache Ouayoro et le ministre Alain Akouala Atipault ont également évoqué l'aspect lié au cadre réglementaire et institutionnel sur lequel la Banque mondiale pourra apporter son expérience internationale. Elle se dit également prête à apporter son expérience dans la mise en synergie des différentes zones économique spéciales dans le monde.

                                           Par Jrang An@go.  

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